Los Angeles, la «? Cité des Anges? » ou Miami la «? Porte des Amériques? »? ? Miami, ville colorée aux influences cubaines, aux eaux turquoise de la Baie de Biscayne, avec son style «? art déco? », ses hôtels de luxe, ses boîtes de nuit à la mode, l’herbe est-elle plus verte ailleurs? ? La Californie représente-t-elle toujours l’ultime American Dream aux yeux des Francophones ? Investir aux Usa, vivre sur la Côte Ouest ou vivre en Floride? ? Depuis le début de la pandémie, de nombreuses familles se posent la question. Miami est une destination semblant être plus accessible et avantageuse dans un cadre de vie facile et agréable. Le pour, le contre. Si emménager à Miami est une idée qui vous a traversé l’esprit, Fréquence juive a enquêté pour vous sur le site, en collaboration avec des résidents locaux, des familles mais également des professionnels vivant sur place.

Miami? : les «? Pour? »



Des températures douces toute l’année - 285 jours de beau temps par an -, des plages turquoise à perte de vue, une architecture moderne, l’air marin et le soleil pour le bon teint et la bonne humeur, le côté vacances pour les plus rêveurs, des hôtels de luxe à profusion bordant le front de mer, les palmiers de «? Collins Avenue? » abritant les longues avenues de la baie et les plages de sable blanc et fin, en un mot… tout un décor idyllique au charme des tropiques. En découvrant, du haut des gratte-ciel surplombant l’Océan Atlantique, le spectacle d’un magnifique coucher de soleil aux couleurs locales, il ne manquera pas grand chose pour vous décider à vous établir en bord de mer, sur l’une de ces îles-barrières aux couleurs cubaines. L’esprit «? Art Déco? » se reflète non seulement sur les façades des immeubles mais aussi à l’intérieur des habitations sans cesse rénovées.

Tout paraît neuf et épuré. La vie coûte moins cher, c’est une évidence. L’immobilier est de 30 à 50 % moins onéreux qu’? Los Angeles et l’impôt personnel n’existant pas en Floride, seul l’impôt fédéral s’applique. De ce fait, de nombreux avantages fiscaux sont à prendre en compte.

Miami? : les «? Contre? »



De la pluie, de l’humidité et des ouragans… ce qui est sûr c’est que la «? beraha? » - bénédiction - tombe sur Miami? ; pour être bénie, cette pointe de péninsule l’est? bel et bien ! Mais cela ne dure qu’une période de l’année. «? Just landed? » - à l’atterrissage-, on se rend bien compte du climat tropical auquel il faudra s’adapter. Les femmes aux cheveux frisotant et les personnes sensibles à l’humidité ont souvent du mal à s’y faire. Vu le temps humide quasi-continu, votre spray anti-moustiques a intérêt à être très efficace. Cela dit, on finit par s’habituer . D? ‘autre part, Miami est marqué par un léger retard dans le domaine de l’innovation de concepts d’entreprises. Effectivement, les nouvelles idées se créant en Californie, notamment dans la restauration, arrivent, en moyenne, deux ans après à Miami. Prenons l’exemple, entre autres, du «? Poke? » hawaïen - une sorte de salade de riz couverte de poisson cru en tartare et de fruits et légumes – c’est un concept qui n’est pas encore vraiment développé à Miami.
Concernant le shopping de détail, les boutiques de Floride offrent apparemment un moins large choix que les centres commerciaux californiens. D’ailleurs, un nouveau «? mall? » en construction dans le quartier de «? Coconut Grove? » annonce la présence d’un grand nombre d’enseignes présentes depuis bien longtemps dans les «? malls? » de L.A.

Le coût de la vie



La différence entre Miami et Los Angeles se ressent principalement dans les écarts de prix et les frais sur place. Le coût des bureaux est moins élevé, le coût locatif pour un particulier est considérablement inférieur aux prix des loyers de L.A. Les distances et temps de transport sont également beaucoup moins grands que ceux de L.A. Il faut environ 30 minutes pour aller de South Beach à Aventura en voiture. En outre, les familles vivant à Miami semblent être mieux convaincues par les prix plus attrayants de leurs courses alimentaires par rapport à celles vivant à Los Angeles.

L’immobilier



Les francophones voulant s’installer à Miami ont le choix? : soit ils s’installent dans le Nord, sur «? Surfside? » ou «? Aventura? », afin d’être au cœur du quartier juif avec ses synagogues et écoles juives à proximité? ; soit ils choisissent de vivre à South Beach, près du quartier touristique de «? Lincoln Road? » et «? Collins Avenue? ». «? Coconut Grove? » est également un lieu haut de gamme un peu «? bobo? » qui charme les français, où l’on trouve des terrasses de cafés chics et décontractées ainsi que de nombreuses écoles offrant des programmes français. «? Aventura? », où réside une très grande communauté juive, serait un quartier un peu comparable à la Vallée, au Nord de Los Angeles. Les maisons autour de «? Harding Avenue? », à «? Surfside, semblent être très cotées mais les célèbres «? gated-community? » - lotissements de maisons sécurisées - constituent le havre de paix de nombreuses familles désirant vivre en communauté, au bord de l’eau, avec tout le confort. En effet, le financement mutualisé de l’association de propriétaires permet des loisirs à profusion? : piscines, tennis, terrains de basket, bibliothèques, salles de jeux, salles de réunions, pont de bateaux – attention, les «? docks? » (ponts de bateau) ne sont pas forcément des «? boat slip? » (rampes de bateaux) et doivent être légalement autorisés pour garer votre bateau devant chez vous - et parfois, il permet même d’y trouver discothèques ou voiturier à votre service allant jusqu’? vous apporter vos courses à domicile… Enfin, tout y est.
La plupart du temps louées par des canadiens ou des New-yorkais venant passer l’hiver au chaud, il n’est pas rare de voir ces maisons inhabitées. Ces résidences communautaires sont bien évidemment plus surveillées que dans les maisons des rues indépendantes, mais si la Floride n’a jamais été réputée comme étant un haut lieu de criminalité, le taux de pauvreté, depuis la pandémie, n’a cessé d’augmenter, ce qui a considérablement réduit la jolie fréquentation touristique de Miami Beach.

Les bons plans Fréquence Juive *

Quelques restos K Bassari? :
Harbour Grill
Soho Asian
Fuego by Mana

Quelques restos K Halavi? :
Fresko
Café noir
Rustiko
Cine Citta Caffe

Supermarchés? K? :
Miami Kosher Supermarket
The Grove Market
Sarah’s Tent
Publix (rayon casher)
The Fresh Market
Winn Dixie.

Shopping? :
Aventura Mall
Bayside Marketplace
Mall of the America’s
Miami International Mall
Lincoln Road Mall
Sawgrass
Town center Boca Raton
Dolphin Mall
Miracle Mile
Bal Habour
Merrick Park.

Plages? :
Miami Beach
South Beach
Haulover Beach
Sunny Isles Beach.

Curiosités? :
Mikosukee Indian Village and Everglades Airboat Tours
Fisher Island – L’île aux milliardaires.

Excursion? inratable? :
«? Islamorada, Village of Islands Founders Park? » dans les «? Keys? » (prévoir 1h30 d’autoroute «? Overseas Highway en partant de Miami Beach).

Sortie en famille? :
«? Tidal Cove Aventura Water Park? » à l’hôtel «? Marriot? » à Aventura
«? The Basement? » à l’hôtel «? Editions? » à Miami Beach (patinoire et bowling)

Coucher de soleil? :
Depuis Miami Beach d’une piscine d’un des hôtels bordant la mer
depuis Brickell Key, face à Brickell.


* En période de pandémie (sous réserve de modifications selon les restrictions sanitaires de l’Etat de Floride)




Ainsi, les plus belles rues comme «? Lincoln Road? », habituellement très fréquentées, sont actuellement désertes, ceci faisant perdre de la valeur aux quartiers environnants.
En tous cas, «? gated? » ou pas, il reste très agréable de se loger au bord de la mer, à un prix plus que raisonnable, ceci comparé aux prix du squarefoot à Los Angeles et Beverly Hills. Proche de «? Collins Avenue? », les biens immobiliers du long de la côte relèvent d’un certain standing. Plus on s’éloigne du bord de mer, et plus les habitations ont besoin de sécurité. S’il y a une entrée privée, des aménagements sont automatiquement financés par les propriétaires de la résidence. Par exemple, les charges communautaires s’élèvent à 500 dollars en moyenne dans une résidence à Sunny Isles, à 5 min de la mer à pied. Selon? votre état d’esprit lors de votre recherche, les «? gated-community? » vous sembleront vraiment bien, si vous aimez vivre en communauté et que vous n’avez pas en tête de rentabiliser votre investissement par des locations de courtes durées (la plupart des gated-community interdisent les locations AirBNB). Tout dépend de vos motivations et de vos objectifs finaux.

Les restaurants casher



Dans le lot, les établissements casher sont très animés et très fréquentés. En réalité, les restaurants vivent tous assez mal la crise économique du Covid-19 mais ici, les clients mangent à l’intérieur des salles, sans porter de masque. En effet, selon les états américains, les restrictions sanitaires par rapport à la pandémie ne sont pas les mêmes – ce qui n’empêche pas certains patrons d’avoir considérablement réduit leur nombre d’employés. En tous cas, si vous passez par «? Surfside? », n’oubliez pas de réserver une table au restaurant «? The Harbour Grill? » sur «? Harding Avenue? ». Leur service est excellent et les plats très fins. Il y en a pour tous les goûts, toutes les origines et tous les budgets. Pour les amateurs de «? dry-aged beef? », ne ratez pas la «? Tomahawk? » medium & sliced, servie sur sa planche à découper, accompagnée de frites chaudes et de sa sauce «? Chimichuri? ». Elle n’est pas dans la carte, il faut la demander au serveur. Pour 120 dollars les 2,9 lbs, ça vaut le détour? !
Une autre adresse à noter dans vos bons plans? ; «? Fuego by Mana? » à Aventura, vous fera voyager aux pays des épices, dans un style gastronomique «? fusion? israélo-latino-américain? ». Au menu, poulets façon KFC, chicken wings épicés, flat bread agneau, harissa, aïoli «? Barbacoa? » ou «? Pastrami Dino Rib? », c’est une pure folie? !

La vie des jeunes



La jeunesse est, comme à Los Angeles, très active et sportive. Entre matchs de foot, et parties de tennis, les jeunes se rejoignent aussi à leurs domiciles pour faire la fête. On trouve de très bonnes universités en Floride pour 5000 dollars l’année, dont une est vraiment connue pour être suivie par une très grande communauté juive – UF à Gainseville. Certains choisissent de partir étudier au Canada, à New York ou à Boston. En général, comme à LA., ils se font des amis américains et français mais sont très intégrés au système d’éducation américain.

La communauté



L’histoire des Juifs au Sud de la Floride remonte au 19ème siècle. De nombreux Israélites du Sud de la Floride sont ashkénazes mais beaucoup sont également cubains, brésiliens et latino-américains. On trouve aussi pas mal de russes, français, marocains, syriens, boukhariens (Asie centrale) et israéliens. Les communautés diffèrent de part leurs origines mais sont très soudées les unes aux autres. Des couples d’amis se forment très facilement, ils sortent très souvent et se réunissent pour faire des karaokés et des soirées conviviales.

Les résidents locaux



Très «? friendly? », dans ce décor de vacances, les habitants de Miami sont en général assez sympathiques, avenants et accueillants.

De plus, vu la conjoncture actuelle, les commerces et hôtels fragilisés par une baisse considérable du tourisme, la solidarité et l’entraide sont omniprésentes dans la façon d’agir des résidents mais aussi des commerçants. Ici, aucun mouvement de panique ne vient gêner la population, les gens semblent plus relativiser la situation, malgré leur prise de conscience… Le port du masque est recommandé mais pour eux, le plus important, c’est de profiter.

Avec la collaboration de Cyril Darmouni, expert comptable gérant de la société Exco Us, cabinet comptable Francophone aux USA, Jessica Elmaleh, Agent immobilière canadienne à Miami, Karen Attias et Caroline Ohana, résidant à Miami. .

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Chers Lecteurs, Chères Lectrices,

Je me présente, Ilona Cazorla, nouvelle rédactrice en chef du magazine Fréquence J.

Installée depuis trois ans aux États-Unis et anciennement diplômée de Sciences Politiques, passionnée d'art, de cinéma et de littérature, je partage mon temps entre mes deux villes d'adoption, Los Angeles et New York.

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